WHY WE MATTER
En s’appuyant sur sa propre expérience, Emilia Roig étudie la manière dont les différentes formes d’oppression se matérialisent dans nos vies et comment elles s’entrecroisent et se renforcent mutuellement. En s’appuyant sur les travaux de bell hooks, Gayatri Spivak ou encore Boaventura de Sousa Santos, elle analyse les discriminations à travers les dimensions individuelle, institutionnelle, structurelle et historique. Après avoir mis au jour les différentes imbrications du racisme et des discriminations dans toutes les strates de la société, elle et identifie des pierres angulaires pour mettre fin aux oppressions en insistant notamment sur la nécessité d’une plus grande empathie les uns envers les autres.
Lecture et discussion avec l'auteure et la traductrice Yasmin Hoffmann. En coopération avec la maison d'édition Hors d'atteinte à l'occasion de la publication du livre en langue française.
Emilia Roig est politologue, autrice et l’une des voix les plus influentes en Allemagne en matière de justice sociale, de guérison collective et de transformation sociétale. Dans ses ouvrages et essais – parmi lesquels les best-sellersWhy We Matter(Nos vies comptent: mettre fin à l’oppression,traduction Yasmin Hoffman, Hors d’atteinte 2025),Das Ende der Ehe,LiebenetLieber Sohn oder So rettest du die Welt– elle esquisse des visions audacieuses pour une vie commune plus libre, plus aimante et plus équitable.
Elle enseigne dans plusieurs universités et intervient à travers l’Europe lors de conférences et sur scène, abordant des thèmes tels que le féminisme, le racisme, les discriminations systémiques et la transformation collective. En tant que Ashoka Fellow et source d’inspiration maintes fois récompensée, elle œuvre à l’intersection du changement politique et de la responsabilité individuelle.
Yasmin Hoffmann est traductrice littéraire et professeure de littérature de langue allemande contemporaine à l’université Paul-Valéry de Montpellier.
Ses principaux domaines de recherche sont les théories et écritures de la modernité ; la ratique et théorie de la traduction ; les transferts culturels ; l’opéra ; le cinéma ; le théâtre et la psychanalyse.
Fiction, Allemagne, 2024, 115 min.
Andres Veiel propose une approche cinématographique aussi complexe que démystificatrice de Leni Riefenstahl, réalisatrice de films de propagande nazie iconiques comme TRIUMPH DES WILLENS (1935) et OLYMPIA (1938), qui a tenté de se mettre en scène en tant qu'artiste apolitique après la Seconde Guerre mondiale et dont l'esthétique visuelle n'a rien perdu de son influence jusqu'à aujourd'hui.
En partenariat avec l'Université du Temps Libre Marseille.
Une manifestation en partenariat avec l'IMéRA - l'institut des études avancées d'Aix-Marseille, avec le soutien de l'Office franco-allemand pour la Jeunesse et du Bureau des Arts Plastiques de l'Institut Français de Berlin.
(conférence en langue anglaise) - participation sur inscription
„De ce qui a été, rien ne se conclut jamais qui légitime ce qui est." Jacques Rancière
The philosopher Jacques Rancière formulates the impossible task of memory work: ‘What is can never be justified by what was, no matter what conclusions we draw about the past."
Taking this as a starting point the lecture examines monuments and focuses primarily on artistic counter-monuments and para-monuments from the 1980s to the present day. We will encounter counter-monumental strategies that challenge the monumental as a discourse, as a form and as a relation to the viewer. Etymologically, the term monument contains the Latin word monere (to remind, to urge, to warn, to refer to). This refers to the past on the one hand and to the future on the other. Monuments are therefore manifestations that allow to ask what has happened and what it means for us today. But if we take Rancière seriously we would have to ask further: What would be a monument that refuses to justifie what is? Perhaps one that confronts the contested nature of history… Behind this background I will ask what it could mean to activate remembrance in the context of contemporary discussions, disputes, and counter-narratives.
Dr. Nora Sternfeld est enseignante en arts plastiques et commissaire d'exposition. Elle est professeure d'éducation artistique à la HFBK de Hambourg. De 2018 à 2020, elle a été professeure à la documenta à la Kunsthochschule de Kassel. De 2012 à 2018, elle a été professeure de conservation et de médiation artistique à l'université Aalto d'Helsinki. Elle est également codirectrice du programme d'études /ecm - Study Programme for Exhibition Theory and Practice à l'Université des arts appliqués de Vienne, cofondatrice et membre de trafo.K, Office for Education, Art and Critical Knowledge Production (Vienne), depuis 2022 de INGLAM – Inglourious Art Mediators – un groupe de performances-conférences (Hambourg) et, depuis 2011, de freethought, plateforme de recherche, d'éducation et de production (Londres). Elle publie des articles sur l'art contemporain, la théorie de l'éducation, les expositions, la politique historique et l'antiracisme.
Comment l'Histoire peut-elle être vécue de manière sensorielle et consciente dans l'espace urbain ? Dans quelle mesure les témoignages individuels peuvent-ils être reliés à la “grande” Histoire ? Que nous révèle le passé sur l'état de notre société actuelle - et comment pouvons-nous concevoir des espaces qui permettent la mémoire collective, la transmission et le débat ?
80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce projet se consacre aux traces de la guerre, de l’occupation et de la résistance dans nos villes. Pendant cinq jours, un groupe de jeunes artistes et chercheur·euse·s vont explorer l’histoire de Marseille, en dialoguant avec des historien·ne·s, des artistes et des cartographes.
Au sein de cet échange interdisciplinaire entre l’art et la recherche en sciences humaines ainsi que dans une perspective franco-allemande, nous nous consacrons à différentes formes de narration et de transmission de l’Histoire. La question centrale est de savoir comment les formes d’expression artistique et les approches de médiation culturelle peuvent ouvrir de nouvelles voies d’accès au passé - toujours en partant de la ville de Marseille telle qu'elle est aujourd'hui.
Avec la participation de Michaela Melián, Nicolas Memain, Nora Sternfeld, Nada Essid et Mathilde Devawrin.
En partenariat et avec le soutien de l'Office franco-allemand pour la Jeunesse, de la Hochschule für bildende Künste Hamburg, du Leibniz-Zentrum für Zeithistorische Forschung Potsdam, des Beaux-Arts de Marseille, l'IMéRA - l'institut des études avancées d'Aix-Marseille et le Frac Sud – Cité de l’art contemporain.
La proposition artistique Passagen – Passages de Michaela Meliàn se déploie dans un champ ouvert : un dessin, une voix à la radio, un fragment imprimé, un film, quelques discussions, une histoire à la volée. Ces gestes isolés invitent à réfléchir à ce qui persiste dans une ville poreuse façonnée par le transit. Le dessin est altéré comme les récits eux-mêmes. Ce que l’archive ne peut contenir, la ville le porte encore. Un banc public. Un visage anonyme. Une marche sans destination. Nous tournons autour de ce qui ne peut être nommé. Dans ce mouvement circulaire, les choses finissent par subsister.
Programmation Videodrome 2 Marseille
Vendredi 24 octobre 2025
Hölle Hamburg / L’enfer de Hambourg (Réalisation : Peter Ott, Ted Gaier), 2007, 89 min Dans le port de Hambourg se trouve un navire abandonné par ses propriétaires. La situation de l’équipage est désespérée. Parmi l’équipage international se trouvent également des membres d’une mystérieuse société secrète de marins, une division navale du Komintern, dirigée par les fantômes de marins du Komintern déjà décédés, qui veulent prendre le contrôle du navire. Une jeune journaliste tourne un documentaire sur la logistique portuaire moderne et entre en contact avec le « navire abandonné » et les esprits.
Samedi 25 octobre 2025
Die Amitié (Réalisation : Ute Holl, Peter Ott), 2024, 102 min Agnieszka arrive de Pologne à Lübeck pour s’occuper d’un homme âgé qui dérive lentement vers l’oubli. Dieudonné arrive de Côte d’Ivoire pour travailler dans une grande serre. Tous deux font partie d’un réseau : Amitié, une IA à laquelle tout le monde peut adhérer. S’il n’y avait pas le policier fou qui poursuit les trafiquants !
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Vendredi 24 et samedi 25 octobre 2025
MS DEUTSCHLAND (Réalisation : Juno Meinecke), 2015, 5 min Octobre 2014 : MS Deutschland – un navire de croisière six mois avant sa démolition, lors de son dernier voyage d’Athènes à Beyrouth. Nous voyons des touristes allemands prendre un bain de soleil sur le pont de leur « navire de rêve », connu d’une série télévisée diffusée en prime time, tandis que les membres de l’équipage international travaillent sans relâche. Nous ne voyons pas ceux qui traversent la Méditerranée en sens inverse au péril de leur vie.
Le programme est soutenu par le Bureau des Arts Plastiques de l'Institut Français Berlin.
Marseille résiste à l’interprétation. Ou plutôt, il existe autant d’interprétations que d’individus. La plupart de ses habitant·es descendent de celles et ceux venus d’ailleurs. Au fil des siècles, le Vieux-Port absorbe ou rejette ses rejetons au gré des invasions, épidémies, rassemblements, retrouvailles, opportunités. Au milieu du XXe siècle, c’est la guerre qui pousse sur ses quais des Européens en quête d’un nouveau départ. Dans le roman Transit
d’Anna Seghers, écrit après son séjour à Marseille dans les années 1940, le narrateur erre entre cafés, consulats et planques, entouré d’autres vies en transit. Le mouvement de ses compagnons de fortune est circulaire, hanté par le sentiment d’arriver soit trop tôt, soit trop
tard, et par l’idée d’un éternel recommencement.
Passagen – Passages prolonge ce mouvement au présent, où Marseille se définit moins par l’arrivée ou le départ que par le transit. Le projet explore la manière dont la ville et ses lieux contiennent les stigmates du temps, comment la mémoire habite les rues et comment l’une et l’autre se reconstruisent sans cesse. Sous ou sur le bitume, l’Histoire se foule chaque
jour.
Au cœur du projet se trouve le travail de Michaela Melián, artiste et musicienne allemande, dont les anciennes attaches familiales avec le sud de la France se croisent avec des liens professionnels établis dans la ville. Pour Passagen – Passages, elle a créé 17 dessins en noir et blanc, exposés dans un premier temps à la gare de La Blancarde, un lieu où l’on attend, part ou revient. Ils sont comme des signaux invitant à s’arrêter ou à poursuivre sa route. Après un certain temps, l’installation publique des dessins se déplacera vers un quartier voisin, voyageant comme les figures qu’elle évoque : déplacées, instables, insaisissables. Le projet est né de traces. Il y a des lettres, des gestes, des itinéraires, des noms glissant hors de l’Histoire. Des traces laissées par des vies comme celles d’Helen Hessel, d’Albert O. Hirschman ou Jesús Argemi Melián. Les recherches de l’artiste questionnent comment ces histoires se transmettent, refusant de figer le sens, laissant la logique fugitive de la ville guider le processus.
Il n’y a pas d’exposition centrale, pas de rassemblement des œuvres en un seul lieu.
Passagen – Passages se déploie dans un champ ouvert : un dessin, une voix à la radio, un fragment imprimé, un film, quelques discussions, une histoire à la volée. Ces gestes isolés invitent à réfléchir à ce qui persiste dans une ville poreuse façonnée par le transit.
Samedi 18 octobre, Ouverture de l’exposition et installation publique autour et dans la gare de La Blancarde + conférence et documents filmés
Ivor Stodolsky – Lisa Fittko (1909–2005) et la F-Route. Réhabiliter le récit de la Résistance. À l'occasion du 20e anniversaire de sa mort
Ivor Stodolsky : comissaire d'exposition, auteur, cofondateur et directeur de Perpetuum Mobile (PM), une ONG internationale qui gère les programmes Artists at Risk (AR) et Ecologists at Risk (ER). AR/ER propose des résidences à des artistes, écologistes et autres défenseurs des droits humains menacés. Ivor est commissaire d'exposition à l'échelle internationale, siège dans plusieurs jurys et revient parfois à ses racines dans la politique, la philosophie et la littérature. Artists at Risk (AR) a reçu des distinctions telles que le Prix national de Finlande et le Prix du citoyen européen décerné par le Parlement européen.
Le projet est soutenu par le Bureau des Arts Plastiques de l'Institut Français Berlin.
Afin de faciliter votre prise de fonction au sein de l'Académie d'Aix-Marseille, nous organisons, avec nos partenaires franco-allemands locaux du Centre Franco-Allemand de Provence, d'Aix-Marseille Université, du Daad, de la Mobiklasse et de l'ADEAF une journée d'accueil afin de vous fournir toutes les informations utiles et les offres disponibles pour l'allemand à l'école.
C'est l'occasion de rencontrer les nouvelles et nouveaux collègues, de poser vos questions et de se familiarisier avec nos offres pour les enseignant·e·s et élèves.
L'inscription est obligatoire !
Comment aborder le thème de l'antisémitisme dans les cours d'allemand langue étrangère (DaF) de manière sensible, linguistiquement appropriée et en lien avec le monde d'aujourd'hui?
Dans le cadre du projet «Antisemitismusprävention im europäischen Schulunterricht (AIES) » financé par le BMBF, nous présentons deux unités d'enseignement numériques innovantes qui ont été développées dans le cadre du sous-projet Allemagne-France sous la direction du Prof. Dr Ursula Hennigfeld à l'université HHU de Düsseldorf.
Matériel 1 : « Aber ich lebe » (Mais je vis) – roman graphique sur Emmie Arbel
Les élèves analysent les souvenirs d'Emmie Arbel, survivante de la Shoah, transmis à travers les illustrations de Barbara Yelin. Le matériel pédagogique encourage une réflexion sur l'antisémitisme, la Shoah et la culture du souvenir, combinée à des exercices ciblés de langue, de grammaire et d'expression orale de niveau B1/B2.
Matériel 2 : « Masel Tov Cocktail » – Analyse d'un court métrage
Le film plusieurs fois primé d'Arkadij Khaet donne un aperçu de la vie juive aujourd'hui et montre les formes modernes d'antisémitisme dans la vie quotidienne. Les exercices encouragent la discussion, favorisent la compétence médiatique et approfondissent les compétences linguistiques et analytiques.
Les deux modules sont conçus de manière modulaire, avec des méthodes variées, des vidéos/images, des transcriptions et des exemples de solutions – idéaux pour une utilisation dans les classes terminales en France (DaF, niveau B1/B2).
L'objectif est de combiner l'apprentissage de la langue avec l'éducation historique et politique, d'une manière qui motive et sensibilise les élèves.
Avec Nicole Colin, Joachim Umlauf et Barbara Hombach-Bouchet.
In Kooperation mit dem Centre Franco-Allemand de Provence et le Département d'Études germaniques (Aix-Marseille Université).
Sprichst du allemand ? Parles-tu französisch ?
Le café linguistique, organisé en partenariat avec la Maison Allemande, s'adresse à tou·e·s les intéressé·e·s francophones et germanophones qui souhaitent apprendre la langue du pays voisin.
La méthode tandem offre la possibilité de communiquer rapidement et facilement dans la langue de l'autre et de créer des amitiés linguistiques. Vous êtes intéressé.e.s, curieuses et curieux de savoir comment cela peut fonctionner ? Alors n'hésitez pas à vous inscrire !
Pour y participer, il est nécessaire de s'inscrire. Merci d'indiquer également votre langue maternelle.
Alors que la ville d'Aix-en-Provence célèbre cette année Cézanne, à juste titre, comme le père ingénieux de la peinture moderne, l'auteur et artiste Mika Biermann nous en offre une image à une échelle plus humaine. Dans le livre "Trois jours dans la vie de Paul Cézanne", nous rencontrons un homme barbu, d'âge avancé, d'un caractère plutôt brut et solitaire - entièrement concentré sur son art... jusqu'à ce qu'un crime le fasse sortir de son monde.
Mika Biermann est né en Allemagne, mais écrit directement en français. Après ses études aux Beaux-Arts à Berlin, il s’est installé à Marseille, où il a exercé parmi d'autre la profession de guide de musée. Il vient de publier son treizième ouvrage J’, aux éditions Anacharsis.
En partenariat avec l'Université du Temps Libre Marseille.
Programmation(PDF, 913 KB)
Amour, plaisir et contraintes
A l'occasion du Festival du film allemand 2025, Ciné Croisette vous invite à découvrir quatre films exceptionnels les 27 et 28 septembre. - Leurs protagonistes s'aiment, doutent, rêvent et écrivent. Et bien que leur monde soit marqué par la maladie, les déchirements et les contraintes, ils osent malgré tout vivre leur amour, avec tendresse, rébellion, tragédie et volupté.
"Kafka, le dernier été" ("Die Herrlichkeit des Lebens", R : Georg Maas, 2024) est un film poétique sur la dernière année de Franz Kafka - marquée par la maladie, mais aussi par son amour tardif et intense pour Dora Diamant. Une histoire d'amour confrontée à la finitude de l'homme, un triomphe silencieux de la tendresse sur le départ éternel.
"Thomas, le dissident" ("Lieber Thomas", R : Andreas Kleinert, 2021) donne un aperçu de la vie furieuse de Thomas Brasch, né en 1945 - un poète et cinéaste ravissant et contradictoire, un amoureux et un rebelle. Entre Bettina et Katharina, l'Est et l'Ouest, le rêve et le traumatisme, le père et la patrie, il cherche sa place - et vit passionnément contre toutes les limitations. Le film est une lettre d'amour sauvage et noire à la liberté et à l'écriture.
"Génération 45" ("Jahrgang 45", R : Jürgen Böttcher, 1966) fait partie des films interdits par le parti communiste en RDA fin 1965. Il montre un jeune mariage qui échoue dès le début parce que l'un des deux ne veut pas cesser de rêver à une autre vie. Entre l'amour, le doute et un nouveau départ, palpite ici la protestation silencieuse contre ce qui semble être indiqué comme avenir. Et le public est entraîné dans l'histoire par des images d'une sensualité surprenante.
"La Trace des pierres" ("Spur der Steine", R : Frank Beyer, 1966), également un film de la DEFA interdit par le parti communiste en RDA, raconte avec humour et insistance un triangle amoureux aussi passionné que compliqué sur un grand chantier - entre un charpentier rugueux, une ingénieure sûre d'elle et un nouveau fonctionnaire du parti. Le choc entre sentiment et fonction, liberté et prescription est électrisant - et toujours d'actualité aujourd'hui.
Quatre films - un thème - une invitation : Comment réussir un amour libre et une vie autodéterminée dans un monde qui veut réglementer même le privé ?
Amour, plaisir et contraintes
Quatre films - quatre explorations de l'amour, de la liberté et de l'autodétermination en des temps difficiles. Franz Kafka et Dora Diamant se rencontrent et s'aiment dans "Kafka, le dernier été" confrontés à la maladie et à la finitude de l'homme. Dans "Thomas, le dissident", Thomas Brasch, écrivain en RDA, vit de manière rebelle contre toute limite. Dans "Génération 45", un jeune homme rêve d'une autre vie - sensible, silencieuse et interdite. Et dans "Trace des pierres", la passion rencontre la logique du parti - un triangle amoureux à la force explosive.
Ciné Croisette vous invite les 27 et 28 septembre à un week-end entre intimité et idéologie, sentiment et fonction : comment aimer et vivre quand le privé devient politique ?
(le programme complet suivra)
Depuis 2015, le festival KinoVisions, consacré aux cinémas d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse, propose à Marseille à la fin de chaque mois de septembre une semaine d’événements consacrée d’une part à l’hommage rendu à des grands créateurs du cinéma (Hanna Schygulla, Margarethe von Trotta, Andreas Dresen, Christian Petzold, Jessica Hausner, Angela Schanelec…) et d’autre part à des avant-premières de films inédits représentant largement la diversité de ces cinématographies.
Programmation(PDF, 2 MB)
Pour sa dixième édition, le festival KinoVisions proposera en 2025 sept films inédits et rares venus d’Allemagne et de Suisse. Le programme de cette année sera riche en avant-premières de films présentés en festivals. Nous sommes fiers de pouvoir vous montrer le nouveau film de Fatih «Akin, une enfance allemande: Île d'Amrum, 1945», présenté à Cannes ainsi que «Sound of falling»/ «In die Sonne schauen» de Mascha SCHILINSKI primé lors du festival.
Un coup de projecteur sur le cinéma suisse vous fera découvrir «Der Spatz im Kamin» [Le moineau dans la cheminée] de Ramon ZÜRCHER et le documentaire «NOUS HÉRITONS»/«WIR ERBEN» de Simon BAUMANN, qui aborde le thème de l'héritage à travers la transmission d'une ferme biologique en France.
Nous rendrons également hommage à l’écrivain Thomas Mann pour célébrer les 150 ans de sa naissance avec «Mort à Venise» de Luchino Visconti. Une séance spéciale dans le cadre du programme CinéAllemand sera consacrée à «Grüße vom Mars» où un adolescent rêve des étoiles.
Enfin une première française exceptionnelle de «Stolz und Eigensinn» [Fierté et singularité] du documentariste Gerd KROSKE fera entendre la voix des ouvrières de la RDA et comprendre le regard qu’elles jettent aujourd’hui sur les années de la réunification.