Projet participatif : 15.11.2025-31.12.2025, Dear Hannah... - Chère Hannah...

3 semaines 5 jours ago
« Hannah Arendt ?! Je ne l’ai pas lue. Ce doit être très difficile... » – voilà une réaction que l’on entend souvent lorsque le nom d’Hannah Arendt est évoqué.

Et en effet, Hannah Arendt fut une penseuse exceptionnelle. Ses textes sont souvent considérés comme exigeants, parfois même « difficiles d’accès » – sans doute parce qu’elle refusait les réponses toutes faites et préférait laisser ouvertes les questions complexes plutôt que de les simplifier. L’impressionnante diversité de ses publications et de ses approches théoriques continue d’inspirer aujourd’hui conférences, livres, podcasts et articles de recherche. Mais malgré sa formation philosophique et la complexité de ses sujets, la lecture, la réflexion et l’écriture solitaires n’étaient pas les seuls moteurs de sa pensée : l’amitié joua toujours un rôle essentiel dans sa vie. Elle entretint de longues correspondances avec nombre de ses proches ; pour elle, l’amitié et la dispute n’étaient nullement contradictoires.

Le 14 octobre 2026, Hannah Arendt aurait eu 120 ans. À l’occasion de cet anniversaire, nous souhaitons reprendre la plume et initier un échange épistolaire avec la philosophe. Nous examinerons certains de ses thèmes majeurs et chercherons à percevoir l’écho qu’ils trouvent dans notre époque. Il s’agira, avec elle, de tenter de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. Mais, contrairement à bien des approches précédentes, il ne s’agira pas d’écouter avec déférence : nous voulons à notre tour mettre nos pensées en mouvement.
Inspiré par la correspondance d’Hannah Arendt et par l’importance que l’échange et la communauté ont eue dans sa vie et son œuvre, notre projet « Dear Hannah » met au centre la conversation écrite – en l’occurrence, l’écriture de cartes postales.

Un dossier pédagogique d'Emma Augris sert d'introduction à la pensée d'Hannah Arendt.

Projet participatif : 15.11.2025-31.12.2025, Dear Hannah... - Chère Hannah...

3 semaines 5 jours ago
« Hannah Arendt ?! Je ne l’ai pas lue. Ce doit être très difficile... » – voilà une réaction que l’on entend souvent lorsque le nom d’Hannah Arendt est évoqué.

Et en effet, Hannah Arendt fut une penseuse exceptionnelle. Ses textes sont souvent considérés comme exigeants, parfois même « difficiles d’accès » – sans doute parce qu’elle refusait les réponses toutes faites et préférait laisser ouvertes les questions complexes plutôt que de les simplifier. L’impressionnante diversité de ses publications et de ses approches théoriques continue d’inspirer aujourd’hui conférences, livres, podcasts et articles de recherche. Mais malgré sa formation philosophique et la complexité de ses sujets, la lecture, la réflexion et l’écriture solitaires n’étaient pas les seuls moteurs de sa pensée : l’amitié joua toujours un rôle essentiel dans sa vie. Elle entretint de longues correspondances avec nombre de ses proches ; pour elle, l’amitié et la dispute n’étaient nullement contradictoires.

Le 14 octobre 2026, Hannah Arendt aurait eu 120 ans. À l’occasion de cet anniversaire, nous souhaitons reprendre la plume et initier un échange épistolaire avec la philosophe. Nous examinerons certains de ses thèmes majeurs et chercherons à percevoir l’écho qu’ils trouvent dans notre époque. Il s’agira, avec elle, de tenter de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. Mais, contrairement à bien des approches précédentes, il ne s’agira pas d’écouter avec déférence : nous voulons à notre tour mettre nos pensées en mouvement.
Inspiré par la correspondance d’Hannah Arendt et par l’importance que l’échange et la communauté ont eue dans sa vie et son œuvre, notre projet « Dear Hannah » met au centre la conversation écrite – en l’occurrence, l’écriture de cartes postales.

Un dossier pédagogique d'Emma Augris sert d'introduction à la pensée d'Hannah Arendt.

Littérature : 13.11.2025, L’Envers du monde. Défaire les dominations, repenser la justice

4 semaines ago
WHY WE MATTER
En s’appuyant sur sa propre expérience, Emilia Roig étudie la manière dont les différentes formes d’oppression se matérialisent dans nos vies et comment elles s’entrecroisent et se renforcent mutuellement. En s’appuyant sur les travaux de bell hooks, Gayatri Spivak ou encore Boaventura de Sousa Santos, elle analyse les discriminations à travers les dimensions individuelle, institutionnelle, structurelle et historique. Après avoir mis au jour les différentes imbrications du racisme et des discriminations dans toutes les strates de la société, elle identifie des pierres angulaires pour mettre fin aux oppressions en insistant notamment sur la nécessité d’une plus grande empathie les uns envers les autres.

Lecture et discussion en langue francaise avec l'autrice et la traductrice Yasmin Hoffmann et Lydia Amarouche. En coopération avec la librairie Maupetit et la maison d'édition Hors d'atteinte à l'occasion de la publication du livre en langue française.

Emilia Roig est politologue, autrice et l’une des voix les plus influentes en Allemagne en matière de justice sociale, de guérison collective et de transformation sociétale. Dans ses ouvrages et essais – parmi lesquels les best-sellers "Why We Matter" (L’Envers du monde. Défaire les dominations, repenser la justice, traduction Yasmin Hoffmann, Hors d’atteinte 2025), "Das Ende der Ehe", "Lieben" et "Lieber Sohn oder So rettest du die Welt"  elle esquisse des visions audacieuses pour une vie commune plus libre, plus aimante et plus équitable.

Elle enseigne dans plusieurs universités et intervient à travers l’Europe lors de conférences et sur scène, abordant des thèmes tels que le féminisme, le racisme, les discriminations systémiques et la transformation collective. En tant que Ashoka Fellow et source d’inspiration maintes fois récompensée, elle œuvre à l’intersection du changement politique et de la responsabilité individuelle.

Yasmin Hoffmann est traductrice littéraire et professeure de littérature de langue allemande contemporaine à l’université Paul-Valéry de Montpellier.
Ses principaux domaines de recherche sont les théories et écritures de la modernité, la pratique et théorie de la traduction, les transferts culturels, l’opéra, le cinéma, le théâtre et la psychanalyse.

Lydia Amarouche est éditrice et commissaire d'exposition. Elle est diplômée de l'École normale supérieure en sociologie, anthropologie et histoire. En 2019, elle a lancé Corpus, un cycle de lectures publiques consacrées à l'histoire coloniale, aux thèmes queer et féministes, au système pénitentiaire, à la pédagogie et à l'art. En 2020, elle a fondé la maison d'édition Shed, une plateforme éditoriale et artistique qui publie des essais sur la critique sociale et politique ainsi que de la littérature jeunesse. Elle enseigne également à l'université d'Aix-Marseille.
 

Exposition : 09.11.2025-11.11.2025, Magnus Hirschfeld en exil – Paris Nice 1933-1935

1 mois ago
À l'occasion de l'exposition de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft « Magnus Hirschfeld en exil – Paris Nice 1933-1935 ».

Mémoire des sexualités dédie du 9 au 22 novembre 2025, un cycle d’événements au sexologue homosexuel allemand Magnus Hirschfeld (1868-1935) et à son exil en France suite à la destruction par les nazis de l’Institut des sciences de la sexualité qu’il avait fondé en 1919 à Berlin. On associe à Hirschfeld beaucoup de premières fois : premier mouvement homosexuel, premier centre d’archives LGBTQIA+, premiers « certificats de travestissement », premières opérations chirurgicales d’affirmation de genre, etc. Un temps oublié, l’héritage d’Hirschfeld a peu à peu été redécouvert, grâce entre-autres, au travail de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft, fondée en 1982 et invitée du cycle.
Quelles traces directes ou indirectes Hirschfeld a-t-il laissé dans nos archives ? Comment s’est-on souvenu et qu’a-t-on raconté de l’Institut tout au long du siècle qui nous sépare de sa fondation ? Quels mots Hirschfeld a-t-il utilisé ou contribué à forger qu’aujourd’hui encore, nous utilisons, ou qu’au contraire, nous avons oubliés ?

DIMANCHE 9 NOV., 16h - VERNISSAGE
Vernissage de l’exposition de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft « Magnus Hirschfeld en exil – Paris Nice 1933-1935 ».
Présentation de l’exposition par Hans Bergemann et Andreas Pretzel, de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft, introduite par Christian de Leusse, fondateur de Mémoire des sexualités et délégué départemental du Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH).
En présence de Patrick Cardon, micro-librairie GayKitschCamp

LUNDI 10 NOV., 16h -  VISITE GUIDÉE
par Andreas Pretzel et Hans Bergemann, de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft
Sur inscription par mail à contact[at]memoire-sexualites.org

18h TABLE RONDE
« Un siècle de centres d’archives LGBTQIA + »
En repartant du destin des archives, des objets et de la documentation de l’Institut de sexologie fondé en 1919 par le docteur Hirschfeld puis détruit par les nazis en 1933, nous nous intéresserons aux enjeux contemporains des archives et centres d’archives LGBTQIA+, en France et en Allemagne.

MARDI 11 NOV., 16h - VISITE GUIDÉE
par Anreas Pretzel et Hans Bergemann, de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft
Sur inscription par mail à contact@memoire-sexualites.org

18h PROJECTION
L’Einstein du sexe [Der Einstein des Sex], Rosa von Praunheim, 1999, 98’, en VOSTFR
suivie d’une discussion avec Andreas Pretzel et Hans Bergemann de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft.
Avec l’aimable soutien de Rosa von Praunheim.


 

Exposition : 09.11.2025-11.11.2025, Magnus Hirschfeld en exil – Paris Nice 1933-1935

1 mois ago
À l'occasion de l'exposition de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft « Magnus Hirschfeld en exil – Paris Nice 1933-1935 ».

Mémoire des sexualités dédie du 9 au 22 novembre 2025, un cycle d’événements au sexologue homosexuel allemand Magnus Hirschfeld (1868-1935) et à son exil en France suite à la destruction par les nazis de l’Institut des sciences de la sexualité qu’il avait fondé en 1919 à Berlin. On associe à Hirschfeld beaucoup de premières fois : premier mouvement homosexuel, premier centre d’archives LGBTQIA+, premiers « certificats de travestissement », premières opérations chirurgicales d’affirmation de genre, etc. Un temps oublié, l’héritage d’Hirschfeld a peu à peu été redécouvert, grâce entre-autres, au travail de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft, fondée en 1982 et invitée du cycle.
Quelles traces directes ou indirectes Hirschfeld a-t-il laissé dans nos archives ? Comment s’est-on souvenu et qu’a-t-on raconté de l’Institut tout au long du siècle qui nous sépare de sa fondation ? Quels mots Hirschfeld a-t-il utilisé ou contribué à forger qu’aujourd’hui encore, nous utilisons, ou qu’au contraire, nous avons oubliés ?

DIMANCHE 9 NOV., 16h - VERNISSAGE
Vernissage de l’exposition de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft « Magnus Hirschfeld en exil – Paris Nice 1933-1935 ».
Présentation de l’exposition par Hans Bergemann et Andreas Pretzel, de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft, introduite par Christian de Leusse, fondateur de Mémoire des sexualités et délégué départemental du Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH).
En présence de Patrick Cardon, micro-librairie GayKitschCamp

LUNDI 10 NOV., 16h -  VISITE GUIDÉE
par Andreas Pretzel et Hans Bergemann, de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft
Sur inscription par mail à contact[at]memoire-sexualites.org

18h TABLE RONDE
« Un siècle de centres d’archives LGBTQIA + »
En repartant du destin des archives, des objets et de la documentation de l’Institut de sexologie fondé en 1919 par le docteur Hirschfeld puis détruit par les nazis en 1933, nous nous intéresserons aux enjeux contemporains des archives et centres d’archives LGBTQIA+, en France et en Allemagne.

MARDI 11 NOV., 16h - VISITE GUIDÉE
par Anreas Pretzel et Hans Bergemann, de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft
Sur inscription par mail à contact@memoire-sexualites.org

18h PROJECTION
L’Einstein du sexe [Der Einstein des Sex], Rosa von Praunheim, 1999, 98’, en VOSTFR
suivie d’une discussion avec Andreas Pretzel et Hans Bergemann de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft.
Avec l’aimable soutien de Rosa von Praunheim.


 

Cinéma : 07.11.2025, Andres Veiel : Riefenstahl

1 mois ago
Fiction, Allemagne, 2024, 115 min.

Andres Veiel propose une approche cinématographique aussi complexe que démystificatrice de Leni Riefenstahl, réalisatrice de films de propagande nazie iconiques comme TRIUMPH DES WILLENS (1935) et OLYMPIA (1938), qui a tenté de se mettre en scène en tant qu'artiste apolitique après la Seconde Guerre mondiale et dont l'esthétique visuelle n'a rien perdu de son influence jusqu'à aujourd'hui.

En partenariat avec l'Université du Temps Libre Marseille.